Moabi, Kévazingo arbres à haute valeur sociale

Le Moabi (Baillonella toxisperma) et le Kévazingo (Guibourtia Tessmanii) sont des essences sacrées et mythiques pour les communautés locales et peuples autochtones qui l’utilisent à des fins médicinales et spirituelles.

Mais ce sont aussi des essences très recherchées sur le marché international pour son bois. L’exploitation illégale présente un véritable risque pour la survie de ces deux espèces.
Une intervention est nécessaire pour que le Moabi et le Kévazingo puissent continuer à exister dans les forêts tropicales humides du bassin du Congo.

Objectif du projet

Le projet a pour objectif de lutter contre l’exploitation illégale de ces deux essences en :

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Développant un statut de protection de l’espèce Moabi au Cameroun en démontrant que l’exploitation de ses graines par les populations locales apporte une valeur ajoutée plus importante à l’économie locale que l’exportation de son bois.
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Renforçant la société civile gabonaise et les communautés locales à la lutte contre l’exploitation illégale du Kévazingo afin de garantir que les mesures prises par le gouvernement gabonais pour la protection de l’espèce soient respectées.
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Zone de couverture du projet

Le projet se déroulera au Cameroun et au Gabon, plus précisement dans la zone TRIDOM (TRInationale du Dja, Odzala et Minkébé), reconnue d’importance majeure pour la protection des forêts denses du bassin du Congo, délimitée sur la carte c1.

Le projet impactera la périphérie de deux parcs : le parc de Minkébé au Gabon et la réserve de faune du Dja au Cameroun.

Actions précédentes
en rapport avec le projet

Au Cameroun, Noé-M&N soutient depuis 3 ans des actions sur l’identification de la ressource en Moabi, l’organisation des populations pour la collecte et la mise en marché des graines, leur transformation, et la recherche de marchés nationaux et internationaux. Le financement de la Fondation Franklinia permettra de démarrer le plaidoyer en vue de la protection de l’espèce. Cette action n’a pour l’instant pas commencée, mais prend tout son sens au vu du contexte institutionnel actuel.

Au Gabon, le projet s’appuiera sur le projet ‘Voix des Citoyens pour le changement : observation forestière dans le Bassin du Congo (CV4C) dont fait partie l’OSC Brainforest, partenaire local du projet. Les activités de plaidoyer rentreront en synergie avec les investigations réalisées par l’organisation international EIA sur le « Commerce toxique au Gabon » .

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