Après la phase préparatoire qui consistait pour chaque expert à calculer individuellement l’indice relatif à chaque dimension tout en tenant compte des exemples pertinents relatifs au Gabon pour le compte de l’année 2020, la phase d’harmonisation des scores de l’indice par l’ensemble des experts a eu lieu au siège de Brainforest entre le 23 et le 24 janvier 2021. Ida Navratilova OYEOBAME, responsable dudit projet au sein de Brainforest a tenu à préciser que « Pour des questions de crédibilité et de représentativité, l’enquête a été élargie à plusieurs autres organes de la société civile, soit à peu prêt une cinquantaine, qui ont été identifiés et soumis à un questionnaire en ligne qui a permis de renseigner sur la situation des organisations de la société civile gabonaise en 2020, en tenant compte des sept (7) dimensions de durabilité définit par l’USAID.« 

Le paneliste Fabrice NTCHANGO, Coordonnateur du Réseau des Organisations de la Société Civile pour l’Economie Verte en Afrique Centrale (ROSEVAC) a pour sa part, laissé entendre que les travaux sur le calcul de l’indice permettent de voir comment la société civile gabonaise peut contribuer au développement socio-économique du pays. Il est revenu sur l’un des points ayant fait débat lors de la rencontre, à savoir la révision de la loi 35/62 qui régie les organisations de la société civile gabonaise. « C’est une loi plus ou moins obsolète, qui ne répond plus aux besoins du moment. Elle a besoin d’être toilettée et de répondre aux exigences de la mondialisation. (…) nous voulons également avoir l’appui des premiers concernés, les autorités publiques – le gouvernement, les différentes chambres du parlement – qui nous emmèneront à mettre en place cet écosystème fondamental pour l’éclosion de la société civile« , a-t-il confié.

Pour Marie Térence ANDTOUGOU, Responsable des Ressources de l’ONG Malachie, cette rencontre qui s’effectue chaque année permet une auto-évaluation et également de relever dans le contexte national, les avancées observables et aussi les domaines dans lesquelles les améliorations sont nécessaires. « La société civile est aujourd’hui un acteur de développement et pour mieux accompagner notre état nous devons nous professionnaliser, il faudrait également que le cadre juridique, institutionnel et légal s’arriment à nos ambitions et nous accompagne dans le développement de notre pays » a-t-elle- ajouté par la suite.

Le projet initié par l’USAID (United States Agency for International Development) est conduit au niveau du Gabon par l’ONG Brainforest. Comme résultats, le calcul de l’indice de pérennité doit permettre de suivre et de comparer les progrès des OSC, de renforcer les capacités des entités locales à entreprendre une auto-évaluation et analyse, enfin, de faire comprendre le secteur des OSC aux donateurs, aux gouvernements et aux ONG Internationales afin d’obtenir plus de soutien et d’améliorer leur cadre général d’intervention et ainsi favoriser le renforcement de leurs programmes.

Au sortir de cette rencontre portant sur l’harmonisation consensuelle des notes de l’Indice 2020 des OSC, Brainforest dispose de tous les éléments nécessaires à l’élaboration du rapport technique du pays qui est attendu courant novembre 2021.

Quelques projets

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