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Projet Covid : Mission d'information et de formation sur l'Intégration des Droits de l'Homme dans la réponse à la pandémie du Covid-19.

Les 16 et 17 novembre 2021 au siège de la Commission Nationale des Droits de l'Homme (CNDH) de Libreville au Gabon, s'est tenue une session d'information et de formation du projet d'Intégration des Droits de l'Homme (DH) dans la réponse à la pandémie du covid-19 pour faire face à ses impacts socioéconomiques en Afrique Centrale. Cette session d'information et de formation rentre dans le cadre d'une mission du Centre pour les Droits de l'Homme et la Démocratie en Afrique Centrale, basé à Yaoundé au Cameroun, qui vise une intégration des Droits de l'Homme dans la réponse à la covid-19. Cette formation était principalement destinée aux membres du Comité dePilotage de la Riposte Nationale contre la Covid-19 (Copil) ; à la CNDH et aux Organisations de la Société Civile (OSC), et animée par deux experts dudit Centre à savoir Christian NTOPA et Liliane MOUAN.


Par Brainforest - 22/11/2021 à 16:04:21 - Modifié le 22/11/2021 à 16:05:59

Durant ces deux jours de formations, les experts sont revenus, pour la première journée, sur une présentation du projet et une introduction générale des Droits de l'Homme tout en faisant un détour dans les repères historiques ainsi que ses valeurs et caractéristiques. De façon basique, on peut définir les Droits de l'Homme comme : « un ensemble de droits et libertés inhérents à la personne humaine », a signifié un participant.

 

il faut rappeler que les DH ont un caractère d'inaliénabilité, d'universalité, d'égalité et de non discrimination. C'est dans cette optique que les formateurs ont mis l'accent sur deux concepts à savoir : Détenteur de droits et Débiteur d'obligations. Les détenteurs de droits se sont les individus en général et les plus vulnérables en particulier. Le débiteur d'obligation c'est l'Etat en tant qu'il a l'obligation de protéger, de respecter, de mettre en oeuvre, de promouvoir etc.

 

S'agissant ainsi des détenteurs de droits, un accent particulier a été mis sur l'exemple du droit à l'eau. Ce droit à l'eau qui doit remplir des critères tels que : l’accessibilité, la disponibilité, l'acceptabilité et la qualité. Ce qui a conduit les experts à aborder l'Approche fondée sur les Droits de l'Homme. Cette approche qui implique davantage la société civile dans la question des DH : «il n'y a pas droits humains sans société civile», a martelé Liliane MOUAN. C'est pourquoi, selon elle, les OSC doivent accompagner l'Etat dans le processus d'intégration des DH car l'Etat ne connait pas tout.

 

La seconde journée quant à elle était axée sur le principe de Reconstruire en Mieux afin que personne ne soit laissée pour compte qui est un appel du Secrétaire Général de l'ONU, António Guterres. Pour y parvenir, il faut un accent particulier sur les obligations : maximiser les ressources, inclusion et participation.

 

Les ressources nationales permettent de voir et de mesurer l'obligation dans l'Approche basée sur les DH et contribuent à la réalisation de ceux-ci. Tout cela doit être couronné par l'inclusion et la participation de la société civile. S'est alors suivi un exercice qui consistait à faire un feedback des OSC sur les actions menées dans le contexte de la pandémie; impact de la covid-19 et des mesures de ripostes sur les groupes vulnérables. C'est donc par l'élaboration des recommandations que cette session d'information et de formation a pris fin.

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