De nombreux acteurs et parties prenantes concernés ou intéressés aux problématiques environnementales ont été conviés à cet échange qui selon le Directeur Général de l’Environnement, une telle initiative est à encourager car elle pourrait contribuer à l’amélioration du cadre règlementaire de la législation environnementale dans les secteurs des mines, des forêts et du foncier. Il a été noté également à cette rencontre, la présence des représentants des sociétés multinationale telles que Olam et Siat Gabon, qui développent des activités agro-industrielles.
A la grande question de savoir comment garantir le droit des communautés forestières face aux activités de développement impactant directement leur mode vie, leur terroir ou encore les ressources dont-ils ont besoin pour leur survie, les parties prenantes à cette rencontre ont été invitées à partager leur point de vue et position. Brainforest quant à elle, à travers la cellule juriste communautaire qui opère déjà auprès de ces communautés dans les localités de Minvoul (Département du Haut-Ntem dans le Woleu Ntem), de Makokou centre (Ogooué Ivindo) et de Fougamou (Département de Tsamba Magotsi dans la Ngounié), a estimé après constat, de commencer par la question d’accompagnement des communautés locales et autochtones à l’obtention du statut de citoyen gabonais avant d’attaquer celles relatives au renforcement des capacités de ces populations pour la défense et le respect de leur droit.

Rappelons ici que le projet « Renforcement des capacités pour le respect et la promotion des droits des communautés forestières »(Financement DFID) mené par la cellule juriste communautaire de Brainforst fait suite au projet de « Cartographie participative dans le Bassin du Congo » (Financement DFID) , où il était question, avec le soutient technique de la Rainforest UK, de promouvoir la prise en compte des droits des communautés forestières dans les processus législatifs, politiques et stratégiques en ce qui concerne l’accès, le contrôle et l’usage des forêts. L’objectif global était le renforcement des capacités des communautés locales y compris autochtones, des membres de la société civile et des agents de l’Etat en cartographie participative, l’appui des communautés dans la production des cartes participatives de leurs terroirs villageois et d’utilisation des ressources forestières, et enfin, l’utilisation des cartes participatives ainsi produites pour la prise en compte des droits des communautés dans les différents processus au niveau local et réglementaire concernant la gestion des ressources naturelles.

Quelques projets

Renforcer la participation des organisations de la Société Civile et des communautés forestières dans l’amélioration des pratiques et des politiques publiques forestières en République Gabonaise

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