Durant les échanges, il a été nécessaire de revenir sur la présentation du projet avec un accent sur sa préoccupation principale à savoir réduire les risques d’exploitation forestière illégale dans le cadre des grands investissements. L’état d’avancement du projet dans la sous-région et en République gabonaise a été présenté.
De manière spécifique, il a été question d’aborder les points ci-après :
– Les précisions sur le processus en cours de révision de la loi forestière ;
– La conversion forestière et la gestion du bois qui en est issu : la nécessité de renforcer le cadre légal y relatif à travers la révision en cours du code forestier;
– Concernant l’exploitation illégale: la nécessité de renforcer le contrôle des forêts, d’adopter des sanctions fortes et de suspendre l’exploitation du kévazingo.
A l’issue de la présentation de Brainforest et des principaux échanges y relatifs l’on retiendra que :
-Le processus d’adoption de la nouvelle loi forestière étant amorcé, la société civile devra soumettre ses recommandations sur l’amélioration du cadre légal des conversions aux parlementaires qui ont la charge de voter les lois. Cependant le ministère assure que les changements ont été effectués dans le sens de compléter le texte et non de supprimer le contenu ayant fait l’objet d’un consensus. A ce stade des précisions ne sauraient être apportées sur le calendrier d’adoption de ce texte qui devra préalablement passer en Conseil des Ministre avant d’être introduit au parlement.
-Le ministère s’engage à remettre la version actualisée de l’avant-projet de la loi forestière à la société civile afin de lui éviter des désagréments pouvant provenir d’une analyse d’une version dépassée. Des instructions ont été données dans ce sens au président de la commission d’élaboration de ce texte.
-Le ministère s’engage à signer avec Brainforest une convention sur le monitoring et le suivi de la gestion des forêts afin de faciliter la mise en œuvre des missions dans ce cadre. A cet effet Brainforest devra proposer un modèle provisoire de convention de collaboration. Cette convention permettra de faciliter la conduite des missions conjointes d’observation sur le terrain.
-Suite à la recrudescence de l’exploitation illégale du kévazingo, le ministère promet de prendre des mésures en vue de suspendre l’exploitation illégale de cette essence forestière. Outre les observations formulées par Brainforest sur ce phénomène, le Ministère a eu l’occasion dans le cadre de ses missions de contrôle de constater l’ampleur de cette activité illégale.
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