L’atelier visait à présenter les critères à prendre en compte pour la définition du bois légal tel que prévu dans la mise en œuvre du plan d’action FLEGT, notamment la vulgarisation des orientations dudit plan d’action FLEGT par rapport à la définition de la légalité du bois, ainsi que le rappel des principales orientations de la réglementation forestière gabonaise.

Il s’agissait en outre, pour les participants, de relever les infractions prévues dans la réglementation forestière gabonaise, en vue de dresser une liste des réglementations à prendre en compte au Gabon pour la définition de la légalité du bois.

Deux temps forts ont ponctué ces assises de 48 heures.

D’abord, la cérémonie d’ouverture des travaux qui s’est déroulée en présence du Conseiller du ministre des Eaux et Forêts, point focal COMIFAC au Gabon, Raymond Ndombangoye; de Marc Ona Essangui, Secrétaire Exécutif de Brainforest, ainsi que de Richelieu Zué Obame, point focal FLEGT pour la société civile gabonaise. Le Secrétaire exécutif de Brainforest a saisi cette opportunité pour interpeller l’ensemble des parties prenantes, afin « que le processus FLEGT soit véritablement un cadre de concertation qui permette enfin de corriger les injustices contenues dans la réglementation forestière du Gabon, dans l’optique d’aboutir à une meilleure gouvernance dans le secteur bois».

Après cette cérémonie protocolaire, les travaux se sont poursuivis en plénière et de manière participative. Les échanges étaient notamment axées sur de nombreuses communications telles le rappel des objectifs du projet et les différentes étapes, faite par Richelieu Zué Obame ; Quelques généralités sur le processus FLEGT : Orientations du plan d’action FLEGT, APV, par Nathalie Nyare ; les principales orientations de la réglementation forestière et des autres textes relatifs à la gestion durable des Forêts, par Chimène Ntougou ; Les principales infractions de la réglementation forestière et des autres textes relatifs à la gestion durable des Forêts (Nathalie Nyare et Chimène Ntougou) ; Rappel des principales infractions relevées par la société civile gabonaise (Richelieu Zué Obame ; Causes et conséquences de l’exploitation forestière illégale…

Au nombre des résultats obtenus à la fin des travaux, on peut notamment indiquer que les orientations du plan d’action FLEGT pour la définition de la légalité des bois sont connues ; les principales orientations de la réglementation forestière et des autres textes en rapport ont été passé en revu; les infractions prévues dans la réglementation forestière gabonaise ont été relevées ; les différentes réglementations nationales devant être prises en compte dans la définition de la légalité des bois ont aussi été listées.

Rappelons que l’Union Européenne a mis en place une initiative dénommée « Application des réglementations forestières, Gouvernance et Echanges commerciaux » ou FLEGT (acronyme anglais) afin de répondre à la problématique de l’exploitation illégale des forêts et du commerce associé.
A cet effet, elle a développé un plan d’action, appelé « Plan d’Action FLEGT », qui présente les mesures à prendre afin de pallier l’exploitation illégale de forêts à travers notamment l’appui aux pays producteurs de bois.
Cet appui se traduit à travers une assistance financière et technique et des conseils en vue notamment d’avoir une « réforme des politiques centrée sur des lois et réglementations pertinentes pour le pays visé et qui favoriserait la concertation de tous les intervenants au sujet des politiques ».

Afin d’atteindre cet objectif, l’Union Européenne a mis en place plusieurs financements dont celui relatif au « Programme ACP- FLEGT d’appui relatif à l’application des réglementations forestières, à la gouvernance et aux échanges commerciaux pour les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique ». Ce programme, dont le financement a été attribué à la FAO, vise à aider les pays ACP à mettre en place un environnement favorable à la mise en œuvre du plan d’action FLEGT.
La plateforme des ONG nationales gabonaises impliquées dans la conservation et l’environnement, à travers l’ONG Brainforest, a obtenu une subvention dans le cadre de ce financement. Ceci en vue de la préparation de la société civile gabonaise au processus FLEGT. Les travaux de cet atelier font parti de ce financement.

Quelques projets

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